C’est bizarre cette sensation de refaire la même chose au même endroit au même moment… Il y a encore 24h je me trouvais devant le check in bagage, vol pour Cebu. Tout était orchestré parfaitement, jusque 5 minutes avant l’embarquement… Et là, petit à petit tout bascule.
Des heures de recherches et d’organisation sur internet pour trouver les meilleurs tarifs, les meilleures dates, les meilleures connexions de vol. Tout est orchestré à la lettre depuis 3 mois, tout est réglé comme du papier à musique, une véritable agence de voyage.
Seulement on ne peut pas toujours anticiper la bêtise et l’incompétence des gens. Nous avons comme dans tous nos vols depuis notre départ et comme dans pas mal de nos voyages toutes destinations et toutes compagnies aériennes confondues, un harpon dans nos bagages. Seulement, à priori et cette fois là, spécialement pour Hong Kong, alors que bagages et board bag n’ont pas quitté l’aéroport, il nous aurait fallu spécifier la présence d’un harpon à sandow dans nos valises. Il se trouve que juste avant l’embarquement, parce que une heure plus tôt, il n’y avait pas d’urgence d’aprés les agents à l’embarquement, il nous a fallu descendre au pied de l’avion, dans un van de l’aviation civile, reconnaître « l’arme » de tous nos malheurs à suivre. Nous avons du attendre un policier, puis un autre plus assermenté que le précédent, puis un troisiéme, etc, alors qu’un « second » prenait des photos d’art de notre fusil de chasse sous marine. Ça ressemblait vaguement à un gros skecht, sauf que l’avion ne nous a pas attendu et ce, au grand désarroi de Haize et Uhaina qui ont fondu en larme. Je n’en menais pas large non plus.
Plus de RDV avec mes parents sur Cebu, plus de connexion pour Siargao, et même plus de vol pour cette île avant le 17 janvier, deux billets fois 3 de perdus et une belle nuit blanche à attendre que ces messieurs de la douane veuillent bien prendre une quelconque décision, sur un sujet qu’ils ne maîtrisent même pas. Est-ce typiquement Chinois ??? J’avoue, qu’il y aurait eu un cour d’eau à côté, je balançais mon harpon à la flotte. J’imagine la tête des policiers, tout penauds de ne plus savoir comment procéder ensuite. Enfin, ils ne restait plus que les 3 agents de l’aéroport ayant subi les évenements comme nous, les flics s’étant carapatés tout confus devant l’ampleur du désastre. La compagnie n’étant responsable de ces événements, une fois repassé la douane à l’envers, poser les enfants sur des siéges en féraille, j’ai du me connecté à 4h du matin pour racheter les mêmes billets, pour le même vol, tout pareil, sauf deux fois plus couteux… Quant à la solution pour rejoindre Siargao, à l’heure ou j’écris, assise sur mon chariot à bagages, « NFI ». Peut être un vol avec Philippines airlines à 7.20 du matin mais apparemment complet, celui de Cebu Pacific air à 10.40 pour une arrivée à Surigao à 11h25 et un dernier bateau pour Siargao à midi, faisable ou pas ???…
Sinon, le bateau de Cebu de 19h pour Surigao également… Mystére de mystére, je n’ose réserver quoi que ce soit de mon ordi, au cas où nous trouvions d’autres options ou places dispo sur place, à notre arrivée à 4h30 du matin… Vous me suivez toujours ???
C’est souvent ainsi les voyages : fatiguant !